Nantes plombé par Di Maria, Monaco coulé aux tirs au but
Après le vent d'optimisme qui a soufflé la semaine passée, le retour de bâton est assez rude. Pour Nantes, qui avait décroché un probant match nul à Turin (1-1), il n'y a pas eu de match, cette fois-ci, face à la Juventus. L'équipe d'Antoine Kombouaré a subi la loi de la Vieille Dame pour s'incliner lourdement à La Beaujoire (0-3). Et le nom de son bourreau ne lui était pas étranger : Angel Di Maria, si souvent décisif dans cet écrin durant ses années parisiennes, a littéralement écœuré les Canaris en s'offrant un retentissant triplé pour assurer la qualification des Bianconeri.
Di Maria se rappelle à ses bons souvenirs
Le champion du monde argentin est décidément un homme de grands matchs. Après avoir rapidement ouvert le score d'une frappe enroulée dont il a le secret (0-1, 5e), le gaucher a obtenu et transformé un penalty, faisant même d'une pierre deux coups en provoquant l'expulsion de Pallois (0-2, 20e). Dans ces conditions, la montagne était devenu trop haute pour les Nantais, qui ont finalement abdiqué en seconde période sur un troisième but de l'inévitable Di Maria (0-3, 79e).
Monaco tombe de haut
Autre représentant français de ce début de soirée, l'AS Monaco a également traversé des turbulences dans son deuxième round contre Leverkusen. Les joueurs de la Principauté avaient pourtant fait le travail à l'aller, avec un succès 3-2 qui leur permettait d'aborder cette deuxième manche sans douter. C'était sans compter sur les ressources du Bayer. Car si Ben Yedder a fait illusion en transformant un penalty en première période (1-1, 19e), c'est bien la formation allemande qui a imposé sa loi, ouvrant le score par Wirtz (0-1, 13e) et ajoutant deux nouveaux buts grâce à Palacios (1-2, 21e) et l'ancien prodige de Toulouse Adli (1-3, 58e). Embolo a permis aux Monégasques d'arracher une prolongation à quelques minutes de la fin du temps réglementaire (2-3, 84e). 30 minutes supplémentaires où les deux équipes n'ont pu faire la différence. Tout s'est donc décidé aux tirs aux but. Et à ce petit jeu-là, c'est Leverkusen qui a eu le dernier mot (2-3, 3-5 t.a.b.).
Séville passe par la petite porte, le Sporting assure
Dans les autres matchs de ce début de soirée, le Sporting n'a eu aucune difficulté à composter son ticket. L'écurie portugaise, qui avait été accrochée à l'aller par Midtjylland (1-1), a cette fois-ci récité son football pour signer un large succès 4 à 0. Enfin, le FC Séville s'est fait peur sur la pelouse du PSV Eindhoven, mais malgré un revers 0-2, la formation andalouse assure sa qualification grâce à sa victoire acquise à l'aller (3-0).