Les notes du PSG face à Châteauroux : Bernat, Soler, Sarabia déçoivent, première réussie pour Gharbi et Zaïre-Emery

Pour sa première titularisation avec son club formateur, Ismaël Gharbi a délivré une passe décisive.
GUILLAUME SOUVANT / AFP
Les trois espagnols présents au coup d'envoi ont déçus quand les deux titis, qui connaissaient leur première titularisation, se sont montrés.

Keylor Navas 5/10

Pour son premier match de la saison sous le maillot parisien, le Costaricien pensait avoir une soirée tranquille. Surtout au vu de la première demi-heure, où il n’a rien eu à faire. Il ne peut rien sur l’égalisation adverse, où il voit Bitshiabu dévier le ballon et le prendre à contrepied (1-1, 37e). Vigilant sur un centre-tir cadré de Ben Youssouf qu’il dévie sur son poteau (47e). Un dernier arrêt sûr devant Roux (90e + 4).

Nordi Mukiele 5/10

Après une frayeur qui a laissé penser à une blessure grave, le latéral droit a poursuivi ses offensives, se trouvant tout près d’offrir un ballon de but pour Ekitike (26e). S’il s’est montré solide dans les trente premières minutes dans ses replis et ses duels, il a plus subi par la suite face à Thio. Un peu tendre sur le but castelroussin (37e) et sur la grosse occasion de Ben Youssouf (47e), il a fini par reprendre ses courses vers l’avant qui ont fait beaucoup de mal (69e, 70e).

Marquinhos 6/10

Le danger est rarement venu dans la zone du capitaine qui a aussi délivré de belles ouvertures côté droit vers Mukiele ou Sarabia. Il ne peut rien sur l’égalisation et revient in extremis pour couper une frappe de Nolan Roux. 

El Chadaille Bitshiabu 4/10

Un début de match sans fioriture mais qui n’a pas laissé totalement entrevoir sa qualité de relance. Plus en difficulté ensuite lorsque Paris a perdu la maîtrise. S’il n’a pas du tout été aidé par Juan Bernat, il est souvent resté à distance de Viltard (26e) ou Bianchini (57e) qui a eu tout loisir d’offrir des centres dangereux. Malheureusement, il détourne la frappe cadrée de Thio et prend Navas à contrepied. Remplacé par Ramos (64e) qui a apporté de la sérénité.

Juan Bernat 4/10

Ses appels ont rarement été bien servis dans son couloir gauche mais l’Espagnol a surtout montré par séquences de grosses difficultés défensives, notamment face à Viltard (26e) et Bianchini (41e) ou sur un ballon mal négocié plein axe (44e). Un but dans le temps additionnel qui ne peut faire oublier son match moyen (3-1, 90e + 1).

Vitinha 6/10

Dès les premiers instants de la rencontre, le portugais a dicté le tempo parisien avant de connaître un trou d’air au cœur de la rencontre. Il se fait remarquer par un retour in extremis sur une frappe de Mexique (26e) mais aussi par un ballon perdu au milieu de terrain qui amène l’occasion de Roux (57e). Mais le milieu a fini par reprendre les clés de la rencontre d’abord en servant parfaitement Mukiele dans la surface (69e) et en effectuant un travail déterminant sur le but de la victoire (2-1, 78e).

Warren Zaïre-Emery 6/10

Une première titularisation intéressante et pleine de maturité aux côtés de Vitinha. Après un premier quart d’heure où il n’a pris de risques, le jeune titi a joué sans complexe tentant, par séquences, d’apporter des solutions dans l’axe avec Ekitike (16e). De bonnes interventions défensives aussi (17e, 44e). Il se rattrape bien aussi pour gommer quelques erreurs après des pertes de balles. 

Carlos Soler 4/10

Un but et puis c’est tout. Malgré sa générosité dans son repli, l’Espagnol n’a jamais pesé sur le jeu parisien. Des combinaisons facilement lues et très peu de duels gagnés. Comme une impression de déjà vues même s’il se montre cette fois décisif (2-1, 78e).

Ismaël Gharbi 6/10

Lui aussi vivait sa première titularisation et a délivré sa première passe décisive sous le maillot du PSG pour Ekitike (1-0, 13e). Appliqué dans ses tâches défensives, le milieu offensif s’est surtout montré intéressant dans les 25 derniers mètres adverses. L’international u18 espagnol est même tout proche d’offrir le but du break (29e).

Pablo Sarabia 4/10

L’ancien Sévillan a bien lancé sa rencontre en repiquant régulièrement sur son pied gauche et en trouvant Ekitike à l’image de la première occasion ou de l’ouverture du score. Mais son apport a décliné et sa prestation a fini par se rapprocher de celle de Carlos Soler.

Hugo Ekitike 6/10

Dès les premiers instants, il a pesé sur la défense castelroussine entre appel en profondeur et jeu dos au but. Il se procure une première occasion (1re) et ne tergiverse pas pour ouvrir le score (13e). A droite comme à gauche, il a fait beaucoup de déplacements pour offrir de nombreuses solutions et est impliqué sur le but du 2-1 (78e).

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