Coupe du monde 2022 : ça chauffe dans le vestiaire de la Belgique !

 belgium morocco
(C)Getty Images
Battu face au Maroc, la Belgique est en danger dans cette Coupe du monde 2022 au Qatar et ça se ressent dans le vestiaire.

L'ambiance n'est pas au beau fixe au sein du vestiaire de la Belgique. Vainqueurs difficilement du Canada au premier match, les Diables Rouges ont été surpris par le Maroc et se sont inclinés ce dimanche lors de leur deuxième match de cette Coupe du monde 2022. Annoncé comme un favori ou un sérieux outsider à la victoire finale, la Belgique devra donc s'imposer face à la Croatie sous peine de rentrer au pays plus tôt que prévu.

De Bruyne et Vertonghen mettent le feu publiquement

Si sur le plan sportif la Belgique est décevante, en interne ce n'est pas la joie non plus. Avant le match contre le Maroc, Kevin De Bruyne avait déjà laissé sous entendre que son équipe n'est pas aussi forte que prévu : "Je pense que notre chance était en 2018. Nous avons une bonne équipe, mais elle est vieillissante. Nous avons quelques bons nouveaux joueurs qui arrivent, mais ils ne sont pas au niveau des autres joueurs en 2018. On a pas les trois défenseurs centraux les plus rapides du monde mais ça ils le savent". 

L'article continue ci-dessous

Et forcément la défaite contre le Maroc n'a rien arrangé, surtout au vu des déclarations de Jan Vertonghen après la rencontre : "Je suppose qu’on attaque mal parce qu’on est aussi trop vieux devant". Belle ambiance donc au sein d'une Belgique qui ne semble pas aussi unie et forte qu'en 2018. Si des tensions semblaient claires après ces déclarations, Roberto Martinez les a confirmé ce lundi dans un entretien accordé à la RTBF.

Martinez n'éteint pas l'incendie

"Oui, il y a des tensions dans le groupe. C'est naturel. Les joueurs évoluent ensemble depuis très longtemps. C'est comme dans une famille. Si vous n'avez pas de tension ou de désaccord dans une famille, c'est parce que vous n'avez pas d'émotions. Je suis déçu par notre prestation, bien sûr. J'ai vu une peur de perdre sur les visages, et ça, c'est de ma responsabilité de trouver des solutions, de changer l'état d'esprit des joueurs", a admis le sélectionneur de la Belgique.

"Parce que quand vous jouez un match avec cette peur, il est très difficile d'utiliser vos qualités et de gagner. Nous ne sommes pas une équipe qui aime laisser le ballon à l'adversaire, qui ne mise que sur les contre-attaques. Notre équipe est offensive et aime se créer des opportunités. [...] Notre équipe a besoin de se procurer des possibilités, de prendre du plaisir sur la pelouse. On ne parvient pas à développer tout notre potentiel en ce moment", a ajouté Roberto Martinez.

Toutefois, le sélectionneur de la Belgique ne désespère pas et pense que son équipe peut redresser la barre : "Je sais quoi faire pour faire revenir de la joie dans l'équipe. On a quelques jours devant nous. Si on parvient à franchir cet obstacle, je pense qu'on verra tout le potentiel de notre équipe dans ce tournoi. On a fait suffisamment de choses dans le premier match pour le gagner. [...] Personnellement, j'y crois à 100% car je crois beaucoup au potentiel de mon équipe".

 

Roberto Martinez a du pain sur la planche. Privé de Romelu Lukaku, vieillissante en défense, moins resplendissante en attaque à l'image d'Eden Hazard au top au 2018 et en difficulté en club aujourd'hui, la Belgique va devoir sérieusement hausser son niveau de jeu pour pouvoir atteindre ses objectifs, mais avant tout éviter une immense déception et une immense humiliation en voyant sa génération dorée être éliminée dès les phases de poules.

Fermer